Aporia crataegi - Jadis commum, de nos jours protégé !
Plantes-hôtes : aubépine, prunellier, divers arbres fruitiers. spiraca,etc.
Jadis courant, le gazé est devenu rare. Il est considéré comme éteint dans le Nord Pas-de-Calais (2012)
Chez nos voisins : Black-veined white, Baumweissling, Hagstornsfjäril, Blanca del Majuelo.
Le Gazé sur un trèfle incarnat, et sa chrysalide à l'aspect de la porcelaine. (Lubéron-04 ) Jadis fort courant, ce papillon est devenu rare. |
![]() |
Le Gazé sur une centranthe rouge.
Ses ailes ont été abîmées. (Marignane-13 Observé à nouveau un gazé le 28.04.2007 . J'en ai observé 4 en 2009. On devine son abdomen à travers la gaze de ses ailes nervurées (contre-jour) - sur centranthe rouge - Marignane - |
"Gazé : nom vulgaire d'une papillon blanc à nervures noires, du groupe des piérides. Les ailes supérieures sont transparentes chez la femelle. La chenille du gazé est d'un bleu-gris, rayé de noir et de brun, avec une ligne jaune sur les côtés ; elle vit sur l'aubépine, le prunier, le prunellier, le poirier. Les jeunes chenilles passent l'hiver en société sous une toile de soie. Le gazé est commun en juillet dans toute la France. Son corps atteint 2 cm de long" (Encyclopédie Larousse du XXeme siècle - 1930) De nos jours, non seulement il n'est plus commun mais rare et protégé ! |
Parasitisme : le Braconide "Apenteles glomeratus" subit une diapause hivernale lorsqu'il se développe dans la chenille du Gazé, il évolue sans ce stade de repos dans le chenille de la Piéride du chou (Gallien).
|
Le gazé n'était pas rare ! "Cette blancheur palpitante, ce sont des milliers de piérides de l'aubépine (Gazé), prises tout à coup d'une folie d'aventure. De tous les buissons environnants, elles sont accourues au rendez-vous. " Ces insectes, écrit F.Picard, s'attirent et s'assemblent comme les hirondelles avant le départ." Et il précise : "Les arbres voisins n'en abritent pas un seul." (" Phénomènes sociaux chez les animaux " éditions A.Collin). On peut secouer leur perchoir : elles s'envolent, tourbillonnent comme un nuage de flocons pris dans le vent, et s'abattent un peu plus loin sur un autre arbre où l'attente continue. Soudain, alors que rien ne paraît s'être modifié ni dans la lumière ni dans l'air, l'arbre fleuri semble dépouillé par une tempête. Ses fleurs blanches sont emportées dans le ciel. Elles s'élèvent en une masse dense, en un nuage qui s'éloigne lentement, s'étire interminablement, s'estompe enfin et disparaît. Qui a donné le signe du départ ?..." |