Observations Hiver 2004/2005 - Observations diverses.
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Observations sur le comportement d'abeilles en hiver, de novembre à mars.
Mise en place d'une soucoupe de ravitaillement dans laquelle il y a soit du sirop, soit du miel.
À l'automne 2005 et l'hiver 2006, lorsque la température était clémente, assez souvent, les abeilles butinaient sur mon arbousier et mes lauriers-tin, sur les violettes et les jacinthes. J'ai placé une soucoupe de bon miel sur le passage des hyménoptères. Aucune abeille n'a trouvé ce buffet garni ! Ni aucun autre hyménoptère d'ailleurs.
Par contre, à l'automne 2005, je n'ai vu aucune abeille dans mon jardin. Sans doute une conséquence de la sécheresse ?
(Dr E.F.PHILIPS, 1934. in HOWARD, voir biblio)
J'ai placé deux mangeoires : une contre une haie, l'autre sur le rebord de la fenêtre de mon bureau. La première est de couleur marron, la seconde rouge vif et de même grosseur. Cette dernière est beaucoup plus visitée que la marron, mes abeilles ne sont pas en colère mais elles y voient rouge ! (on sait que les abeilles ne voient pas le rouge... mais les ultraviolets...)
Les mangeoires sont à environ 1,50 mètre du sol, la marron au soleil seulement deux heures par jour, la deuxième tout l'après-midi. Exposition ouest. Température prise le matin à 7 heures.
Nourriture : un volume de sucre en poudre pour trois volumes d'eau , mélangés à quelques cuillers de miel d'arbousier de Corse AOC ! Consommation : environ un quart de litre par jour.
Le 22.01.2006 avec une température de 0° le matin à 10° dans la journée, j'ai observé des abeilles butinant sur mon laurier-tin. Cet arbuste a la particularité de fleurir en hiver, en Provence. Quand il y a du soleil, même si la température est fraîche, les abeilles sortent butiner le laurier-tin.
Le 9 octobre 2006 : mise en place des deux soucoupes depuis quelques jours sans les amorcer en y guidant une abeille. Dans la journée, une baladeuse vient de repérer la soucoupe marron. Elles y viennent ensuite à deux ou trois. Puis sur la rouge. L'alerte a été donnée.
Le 10 octobre : T 12° - environ 14 abeilles. Elles partent en montant à hauteur du toit puis vers l'est. Normalement, elles visitaient ma haie d'éléagnus en fleurs... où d'ailleurs une belle épeire diadème a construit sa toile ! 3 abeilles ont été capturées mais pas de celles que je nourris car elles décollent à l'opposé de la toile. Il va falloir que je calcule la distance à laquelle se trouve leur colonie.
Le 11 octobre : T 13°. Beau - première abeille à 8 h 30, puis une trentaine, la dernière visite à 19 h 24. pratiquement à la nuit.
Le 12 octobre : T 16° - pluie, puis nuageux - une abeille à 8 heures. C'est la soucoupe rouge la plus visitée à égale quantité de nourriture. Entre les deux soucoupes, il y a bien une centaine d'abeilles et quand je leur porte du sirop le bourdonnement est impressionnant. Aucune ne me pique, naturellement, et elles viennent même à moi quand j'approche avec le sirop. Et, comme à ma précédente observation en 2004, elles se posent sur mes mains et ma tête. Je ferme les volets à la nuit, et quand je sors de chez moi je les tire en laissant un espace que mes mouches à miel ont tout de suite enregistré. Quand les volets sont tirés, l'endroit fait caisse de résonnance et j'entends le bourdonnement de l'intérieur de la maison !
14 octobre : Il y a plusieurs centaines d'abeilles autour des soucoupes ; elles ne sont pas toutes de la même colonie car certaines se crêpent les antennes, sans mal !
Il faut que je me mette en colère et que j'en repousse d'un léger revers de main car elles viennent dans le flacon dans lequel j'apporte la nourriture et tombent entièrement dans le sirop !
Les premières abeilles sont arrivées le matin à 7 heures 45, température 12°. Beau.
Je ne pense pas que la (ou les) colonie soit prospère avec la sécheresse qui a sévi. Je leur fais donc un service le matin au lever du jour et un en soirée en prévision de réserves pour les jours d'hiver. Elles consomment environ un quart de litre de sirop dans la journée. Pour le moment, il fait 24 ° dans la journée.
16 octobre : T 12°. Beau.
Ne perdons pas le nord. J'ai marqué deux abeilles : elles sont à 7 minutes aller-retour de la mangeoire rouge-vif au nid. La colonie ne doit pas être bien loin ! Rappelons que l'abeille vole à 30 kms à l'heure, soit 500 mètres à la minute, et qu' il faut aussi tenir compte du temps qu'elles prennent pour décharger leur butin. Sur la mangeoire marron, chronométré une mouche à miel à 17 minutes aller-retour...
Soucoupe rouge : deux abeilles à 12 minutes aller-retour.
21 octobre : il y a eu des orages nocturnes, un ciel très chargé et du vent de sud-est. Dès 7 heures 45 des abeilles courageuses viennent aux nourrisseurs. Compagnie d'un bourdon des jardins et d'une guêpe poliste. J'ai été obligé de rabattre sérieusement ma haie d'éléanus qui ne faisait que du bois ; j'ai déplacé l'épeire diadème dans une autre haie... Les abeilles n'ont pas été importunées outre mesure par mes gesticulations à côté de la soucoupe marron.
Vendredi 27 octobre : T 18°. Beau.
Mon observation insolite de 2004 est confirmée : quand je suis hors du champ visuel à partir des soucoupes de nourriture, en train de travailler à quelques occupations au jardin, une ou deux abeilles viennent me trouver en éclaireuses en vrombissant autour de ma tête. Alors j'ai compris : les nourrisseurs sont vides ! Et, en effet, ils le sont.
Deux abeilles sont même entrées dans ma maison en me suivant, je n'ai jamais vu d'abeille dans mon intérieur en temps normal .
Il y a maintenant 18 jours que je les côtoie régulièrement et elles commencent donc à me reconnaître. Mais, sur la multitude qui butine aux soucoupes, seulement une, deux ou trois, jamais plus, tournent autour de moi en étant loin des mangeoires vides.
Je n'ai pas encore vu de bourdon terrestre cette année...
La soucoupe rouge est la plus visitée !
- Vendredi 03.11.2006 - T + 5°, soleil dans la journée-
Les températures fraîchissent. Les abeilles sont moins nombreuses à venir se ravitailler mais il en vient encore quelques dizaines.
Ce jour, première abeille active à 9h30 avec 10°. Temps ensoleillé mais frais.
J'ai sauvé une abeille surprise par la fraîcheur, en soirée, sur la soucoupe marron le premier novembre par fort vent (Mistral). Je l'ai amenée à l'intérieur, donné une rasade de miel et rechauffée. Comme il faisait tout de même 15° et soleil déclinant, je l'ai relachée et elle a pris illico le chemin de sa colonie avec le vent dans le dard !
- Samedi 11 novembre- T 10° :
Avec une température diurne auxilliant autour de 10/15°, les abeilles viennent au ravitaillement mais en effectif réduit, tout au plus une vingtaine en même temps. À l'isotherme 10° quelques-unes arrivent le matin vers 7 heures 45 comme ce jour !
- mardi 14 novembre T 12°, nuageux : une guêpe poliste s'est invitée et revient plusieurs fois dans la journée , tous les jours. Entente (presque) cordiale avec les abeilles, quelques mouvements d'intimidation seulement.
Les températures de saison sont élevées, je ne donne plus qu'un petit peu de sirop le matin, et rien certains jours. En plus, de nombreuses plantes refleurissent.
- 19 novembre : avec une petite pluie fine, quelques abeilles viennent au ravitaillement. Comme j'ai tiré les volets, elles entrent et sortent par les claires-voies !
La guêpe vient tous les jours, accompagnée d'un syrphe (Syrphus ribesii) et d'une deuxième guêpe .
- 7 décembre + 8° : le premier décembre, quelques abeilles étaient actives à 9° avec soleil. Quand il fait frais, les effectifs sont réduits et augmentent avec des journées douces, ce qui veut dire que les abeilles détachent des contingents limités à la recherche de la nourriture en fonction de la température. Le 27 novembre, par exemple, elles étaient une bonne centaine sur les soucoupes, et seulement une dizaine le 20 novembre (9°).
La guêpe est toujours présente au milieu des abeilles.
- Jeudi 14 décembre : Effectif réduit entre 10 h et 15 h
T 0°/13°. La guêpe est toujours présente, plus tôt et plus tard que les abeilles. Comme les colonies de guêpes meurent à l'hiver, je pense que celle-ci doit être une femelle qui fondera une nouvelle colonie au printemps ; elle doit avoir une cachette dans le coin mais se rappelle où se trouve de la bonne nourriture.
- Vendredi 22 décembre : la guêpe est moins frileuse que les abeilles.
Moins 2° à plus 8° , quelques abeilles entre 11 h et 15 h.
- Samedi 30 décembre : deux guêpes sont toujours présentes et quelques abeilles au plus chaud de la journée, entre 10 et 15 heures.
- Un record : le 29.12.2006 il a fait - 4° et plus 5 ° dans la journée, temps ensoleillé toutefois. Guêpes et quelques abeilles présentes à 11 heures. Elles viennent normalement à plus 8°. Je rappelle que les températures sont enregistrées le matin à 7h et, éventuellement, dans la journée à midi. À deux mètres du sol et à l'abri. Par contre elles ne sortent pas si le temps est couvert avec des températures aux alentours de 8°...
Les deux guêpes semblent venir d'assez loin car quand elles décollent elles passent au-dessus d'une haie de cyprès voisine.
- Depuis le 2 janvier 2007, les guêpes ont disparu ; les abeilles viennent régulièrement à effectif réduit.
- Jeudi 18 janvier :
Les jours se suivent et se ressemblent : les températures sont douces ou fraîches (avec soleil) et mes abeilles viennent tous les jours. Je leur donne juste un peu de sirop vers la mi-journée pour "les amuser" car il y a des plantes en fleurs aux alentours (laurier-tin, véronique, soucis…)
Mais avant d'arrêter la retranscription de mes observations pour vous (je signalerais uniquement quelque chose qui serait spécial d'ici le printemps) je vais vous décrire un comportement de mes abeilles, et on qualifiera mes remarques d' anthropomorphiques... et pourtant !
L'homme raisonne mais l'homme n'est pas le centre de l'Univers. S'il raisonne, je pense que les animaux, et donc les abeilles en ce qui nous concerne, raisonnent un tant soit peu.
Explication : toutes les fenêtres de ma maison se ressemblent. Un rectangle vitré avec de chaque côté des volets rectangulaires verts. La fenêtre qui possède la coupe de nourriture est donc analogue aux autres. C'est pour cela que je vois des abeilles voler devant toutes les fenêtres, cherchant quelque chose... en l'occurrence la coupelle vide. Elles cherchent aux fenêtres et insistent dans le même angle qui correspond à la position de la nourriture sur la fenêtre alimentée (celle de mon bureau). Elles font donc preuve d'un raisonnement en fonction de la géométrie et de la couleur de leurs repères. Mais ce n'est pas tout : lorsque je suis assis dans mon jardin (ce jour il fait beau !) avec ma petite fille, cette dernière me dit "papy, les bébeilles...", c'est que les abeilles m'ont repéré. Elles viennent se poser sur mes bras, trois ou quatre, et tournent autour de nous ! La coupelle est donc vide ! (voir "le seigneur des abeilles", même rubrique). Je vais remplir la coupelle et nous n'en voyons plus...
Si, lorsque vous êtes dans votre jardin, des abeilles viennent vous taquiner et se poser sur vous, dîtes-le moi. Mon observation sera obsolète...
"Notre observation concorde avec celle de J.GOULD et suggère que les abeilles disposent d'une carte géographique cognitive. Pourquoi ne seraient-elles pas capables, dans certaines limites, de penser ? (Giorgio CELLI , voir biblio 2)
- Samedi 27 janvier : -4°/+ 7°, soleil. Quatre abeilles sont venues au ravitaillement !
- Identité olfactive ?
J'ai raconté comment, étant dehors et accompagné, quelques abeilles se posaient sur moi et non pas sur les autres personnes. Voici une raison possible si l'on prend en compte le sens olfactif très développé des abeilles :
"Dustin PENN, de l'institut d'éthologie KONRAD Lorentz de Vienne a montré, avec ses collègues anglais et américains, que l'on peut identifier les êtres humains par leur senteur corporelle. Ils ont remarqué que l'on pouvait ainsi différencier un homme d'une femme, et que près de 400 composés restent caractéristiques d'une même personne au fil du temps" (source : "science et vie" , nr.1073, février 2007)
Températures contrôlées :
Dimanche 28 février 2007 : des abeilles viennent à la soucoupe de sirop. J'ai vérifié les valeurs des températures avec une batterie de trois thermomètres.
Il faisait ce jour : - 4° le matin à 7 heures et + 7° au zénith du soleil, et 21° au soleil.
- Mardi 30 janvier : une abeille à 11 h 30 avec -4/+ 5° et soleil , et quelques autres après, avec un bourdon terrestre.
- 14 février 2007 : je plantais des lavandes quand deux abeilles sont venues tournoyer autour de moi : remplie le matin, la soucoupe était vide ...T 9/17°. Je n'ai plus revu les guêpes, donc depuis le 2 janvier.
- 16 février : les températures, depuis hier, montent sérieusement (beau temps, 30°au soleil !). j'ai arrêté de leur donner un casse-croûte le matin. J'ai observé une abeille très vivace qui, pendant un long moment, a marché dans l'herbe rase humide du jardin et une autre sur le ciment de ma terrasse ; je ne sais ce qu'elles cherchaient...
- jeudi 15 mars Très beau temps. Soleil et chaleur ; il n'y a plus que quelques abeilles qui viennent le gros de la troupe est sans doute sur les fleurs.
Le 25 mars, il n'y a plus d'abeille à la mangeoire mais il y en a sur les fleurs. Si la colonie n'a pas eu d'ennui, je pense donc que les dernières vieilles abeilles qui ont hiverné n'ont pas communiqué aux jeunes l'emplacement de la nourriture...
Arrêt des observations 2007
La mémoire des abeilles :
"On avait posé en automne, du miel sur une fenêtre, les abeilles y vinrent en foule : on enleva le miel, et le contrevent fut fermé tout l'hiver ; au printemps suivant, lorsqu'on le rouvrit, les abeilles y revinrent, quoiqu'il n'y eût point alors de miel sur la fenêtre... un intervalle de plusieurs mois n'avait point effacé l'impression reçue" (François HUBER, in " nouvelles observations sur les abeilles " 1814)
Sauvetage nocturne !
J'ai installé une soucoupe pourvue de sirop près d'un arbuste et j'ai fait voir aux abeilles où elle se trouvait. Je l'alimente modérément, la valeur d'une tasse à café par jour, et lorsqu'il fait beau uniquement.
Le premier décembre 2008, vers 17 heures, je suis allé à la mangeoire pour la rentrer. C'est alors que j'ai aperçu une abeille au sol, inerte, toute recroquevillée, paralysée par le froid (8 degrés), le soleil ayant quitté l'endroit, car même avec une température fraîche mais avec du soleil les abeilles sortent. (autour de 10 degrés et même moins).
Je l'ai donc ramassée, posée dans le creux de ma main et j'ai soufflé mon haleine chaude dessus... au bout d'un instant, j'ai vu ses antennes remuer un peu ainsi que la tête légèrement.
Je l'ai donc rentrée à la maison et je l'ai placée sur un radiateur dans une boîte perforée. Je l'ai laissée là toute la nuit au chaud.
Le lendemain donc, vers 9 heures, je prends la boîte et la porte à mon oreille : j'entends un bzzz caractéristique.
Dehors il ne fait pas chaud, 5 degrés à l'ombre et 15 degrés au soleil.
J'attends et, à 10 h 15, je sors au soleil (18°) et j'ouvre la boîte... l'abeille vient sur le rebord, hésite puis s'envole.
Elle fait un tour de repérage au-dessus de ma tête, file tout droit et disparaît !
Elle est restée environ 18 heures hors de sa colonie.
Je pose dorénavant la nourriture à 10 h 30 et je l'enlève vers 14 heures.
Les abeilles sont environ une trentaine en même temps et je pense qu'il s'agit d'une colonie sauvage étant donné leur nombre restreint.
Parfois, elles sont accompagnées de deux guêpes sylvatiques susceptibles, on se crêpe les antennes !
Le 20.02.2009, à 13 h 30, observé une abeille butinant sur des violettes odorantes - T - 2°/ + 10°.
Le 12.04.2013 , à 13 heures, je suis en train de faire une petite sieste contre ma haie de lauriers-tin lorsque je suis réveillé par un fort vrombissement : un bel essaim d'abeilles vient de se poser à l'intérieur de la haie !
J'ai appelé un copain apiculteur mais à 13h 45 l'essaim s'est à nouveau envolé, entre-temps les éclaireuses ayant sans doute trouvé un coin pour fonder la colonie...
Températures 10 degrés le matin et 20 degrés dans la journée.
Le 05.03.2014 j'ai observé des abeilles buvant dans la soucoupe d'un pot de fleurs (sans pot ) qui retenait de l'eau de pluie - température 15 degrés avec soleil.
Ci-dessous la buvette ! C'est la sortie de printemps de toilettage
20.09.2015 - 8 h 30 - T 12° à 5 h - Avec une longue sécheresse les abeilles ont besoin d'un coup de main.
23.10.2016 :
J'alimente toujours "mes" abeilles avec une coupelle de sirop placée sur le rebord de ma fenêtre. Une fois par jour seulement entre 8 h et 12 h pour ne pas les habituer à la facilité.
J'ai d'abord était étonné de les voir arriver de bonne heure, lorsque le jour pointe à peine par temps clément ; il y en a même qui arrivent lorsqu'il ne pleut pas trop et je suis obligé dans ce cas de rentrer le matériel pour éviter qu'elles ne soient surprises par une forte averse .
Mais le plus étonnant c'est qu'elles me reconnaissent dés qu'elles me voient dans le jardin et quelques unes viennent me tourner autour pour m'avertir que la coupelle est vide ou pas encore en place !
Hier je suis monté sur le toit de la maison à une vingtaine de mètres de la coupelle pour arranger des tuiles et deux sont venues me tourner autour et se poser sur moi ! Bzzzzz....
Je suis descendu et constater que la coupelle de sirop était vide
Lorsque je fais couler le sirop doucement pour éviter d'en engluer une, elles sont une trentaine à me tourner autour du visage et se poser sur moi.
J'ai demandé à ma femme au cours de la journée de passer devant la coupelle vide et d'y stationner un moment pour voir leur réaction : aucune ne s'est dérangée et la ignorée ! Je suis arrivé : Bzzzz, les éclaireuses m'ont entouré. Parfois elles me suivent dans la maison et je dois chasser doucement ces intrépides pour ne pas qu'elles se fassent enfermer pour la nuit.
Ceci dit, il est indéniable que les abeilles me reconnaissent peut-être un peu à mon allure quoique je change souvent d'habit, mais surtout par mon odeur,des phéromones qui se dégagent de mon corps, je ne vois pas d'autre explication.
Dommage que je ne sais pas où elles habitent (elles mettent 10 minutes aller-retour coupelle-colonie, colonie-coupelle - abeille marquée -)***, je serais allé me présenter pour voir leur réaction .
*** 10 minutes à 50 km/h cela donne une distance totale de 8 km (arrondi) sans compte le temps de pose pour se décharger du butin, soit 8 divisé par 2 aller-retour = 4 km (arrondi) à l'ouest, grosso-modo, la position de la colonie.
Mais finalement en comptant le temps "X" nécessaire au déchargement du butin cela peut diminuer beaucoup la distance...