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8 février 2014 6 08 /02 /février /2014 00:30

Psychisme des abeilles

Selon une étude menée par des chercheurs de l’unité Abeilles et Environnement de l’Inra et de l’Université Macquarie, les abeilles domestiques exposées à un stress voient leur capacité de butinage de pollen diminuer.
Ce déficit de pollen pourrait provoquer un déséquilibre nutritionnel au sein de la colonie et donc impacter son développement. Ces travaux de recherche ont été publiés dans la revue scientifique Journal of Experimental Biology.
 (INRA - 2018) 

* Trépider, autrement dit faire vibrer le rayon de miel, est indispensable à l’Abeille domestique (alias mellifère). Pour communiquer. 
Notamment, la danse frétillante d’une exploratrice, qui indique où trouver nectar et pollen, se fait sur une «piste» de cellules vides.
Les ébranlements imprimés à la cire y sont mieux transmis que par des cellules operculées (habitées) et les congénères prennent connaissance du message plus facilement. 

OPIE - épingle 1131 - février 2018.
 

* L'abeille éclaire notre sens de l'abstraction.
L'abeille sait résoudre des tâches cognitives de haut niveau qu'on croyait réservées aux humains et aux primates" rappelle Martin Giurfa, neurobiologiste du centre de Toulouse.
(science et vie- janvier 2016)

À quoi pense une abeille qui survole un champ ?

"Elle résout des problèmes mathématiques !
Grâce à ses aires sensorielles primaires ultrasensibles et à des corps pédonculés surdéveloppés.

On peut affirmer que l'abeille résout des problèmes en manipulant des concepts abstraits.
Son système cognitif effectue des opérations qui, traduites dans notre langue, ressemblent à un raisonnement dit transitif" (
Martin Giurfa, directeur du centre de recherche sur la cognition animale de Toulouse, in "science et vie" nr. 1192 - 2016) 

* Où l'on lira que tous les naturalistes ne sont pas tous d'accord sur les facultés du psychisme des abeilles ! Psychisme et Instinct vont de pair.  

* "Chez les insectes sociaux, il y a un rapport direct entre les facultés psychiques et la grandeur du cerveau, et, de plus, on peut mettre en évidence chez eux la mémoire, la volonté et les sentiments" (E.CAUSTIER) 

* "Le comportement est enraciné dans la biologie, comme est en train de le démontrer cette nouvelle science, la sociobiologie ; et une très grande partie de ce comportement s'exprime de façon semblable chez tous les animaux, de la fourmi à l'homme."  (Gene BYLINSKI, voir bibliographie) 

* "On a dit, convaincu par toutes ces merveilles,
Qu'un peu d'âme divine habitait les abeilles. "
(VIRGILE , Géorgiques IV, 220-221) 

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Abeille sur feuilles d'automne.

*Observation faite par HUBERT : les ruches du canton de VAUD étaient attaquées par des papillons Grands-paons-de-nuit très friands de miel, et qui s'y introduisaient la nuit.
Les apiculteurs protégèrent l'entrée de leurs ruches avec un treillis qui laissait passer les abeilles mais empêchait les papillons de pénétrer.
Certains apiculteurs ne mirent pas cette barrière ; leurs abeilles construisirent alors avec de la cire des arcades compliquées, une sorte de labyrinthe infranchissable pour ces sphinx !  

*Quant à Gaston Bonnier, il réalisa l'expérience suivante : il plaça dans une ruche des rayons attachés avec des ficelles. Les abeilles firent les raccords puis coupèrent les ficelles.
Une fois les ficelles sorties de la ruche, elles se placèrent à intervalles réguliers de chaque côté du corps étranger, le soulevèrent ensemble en s'envolant et le lâchèrent, toutes en même temps, loin de la ruche. 

*Au milieu d'un petit coteau qui terminait une prairie, on avait placé, au milieu des romarins et des genêts, quantité de ruches à miel. «Remarquez, nous disait Euthymène, avec quel empressement les abeilles exécutent les ordres de leur souveraine ; car c'est elle qui ne pouvant souffrir qu'elles restent oisives, les envoie dans cette belle prairie rassembler les riches matériaux dont elle règle l'usage ; c'est elle qui veille à la construction des cellules et à l'éducation des jeunes abeilles ; et, quand les élèves sont en état de pourvoir à leur subsistance, c'est elle encore qui en forme un essaim, et les oblige à s'expatrier sous la conduite d'une abeille qu'elle a choisie.» («Voyage du jeune Anacharsis en Grèce», 363/337 avant Jésus-Christ., par J-J.BARTHELEMY. Hachette 1860). 

*«Les abeilles ont besoin, pour s'orienter sur le terrain, non seulement de points de repères qu'elles ont appris à reconnaître, mais aussi du soleil dont elles se servent comme d'une boussole. Quoique sa position change du matin au soir, elles peuvent à tout moment retrouver la direction qui les intéresse. Cela nécessite deux données : la connaissance de l'heure et celle de la position du soleil à cette heure précise. Grâce à une horloge interne très exacte et à une connaissance, fondée sur l'expérience, de la course quotidienne du soleil, ces deux conditions sont remplies. C'est ce que nous enseignent les expériences. Mais elles ne nous renseignent pas sur la nature et la qualité des impulsions psychiques sur lesquelles ces animaux ailés se fondent, pour se diriger d'une manière aussi efficace.» (K.VON FRISCH, voir bibliographie).  

*"Un cerveau d'abeille doit gérer la perception visuelle, et bien d'autres affaires encore : les mouvements du corps, la construction de la ruche, la vie sexuelle, la communication sociale... il dispose de 800.000 neurones qui pèsent, en tout et pour tout, un milligramme. Combien faut-il en rajouter pour loger une conscience ?" (Jacques NINIO , voir bibliographie)

NDLR : une ruche ? Si l'on compte 43.000 abeilles pour un essaim (expérience de Réaumur), cela représente un "cerveau" de 34 milliards et 400 millions de neurones ! Alors, pour une colonie entière au maximum de son développement... 

*"Il existe de nombreuses raisons de considérer la ruche et le nid de termites comme des organismes analogues à n'importe lequel des vertébrés complexes, mais nous nous heurtons toujours à la question d'identité." (Lyall WATSON- voir bilbiographie) 

*"Lorsque la récolte de miel est si abondante que les vaisseaux manquent, les abeilles allongent les anciennes cellules, ou bien elles donnent aux nouvelles des dimensions plus considérables que celles des alvéoles ordinaires. Leurs ressources, en l'art de bâtir, sont toujours au niveau de leur besoin. On ne peut donc pas dire que ces insectes font ce qu'ils ont toujours fait sans réflexion, sans calcul, sans intelligence" (Ernest MENAULT, voir biliographie) 

*"Nous sommes, par le nombre et la propriété de nos sens, bornés à être en rapport avec les seules combinaisons et modifications de la matière, dont l'ordre est relatif à notre conservation. Cette réflexion me porte à penser qu'il existe des animaux doués d'organes différents des nôtres, et dont les facultés les mettent en relation avec des matières d'un ordre différent de celles qui nous affectent." (F.A. MESMER, voir biblio) 

*LUBBOCK a pu dire que ce n'est point le primate (gorille ou chimpanzé) qui par l'intelligence se rapproche le plus de l'homme, mais l'abeille et par dessus tout la fourmi. (Jean de FEYTAUD, voir biblio) 

*Enregistrer les événements qui (compte tenu de la gamme des performances spécifiques) sont significatifs, les grouper en classes, selon leurs analogies ; associer ces classes selon les relations (de coïncidence ou de succession) des événements qui les constituent ; enrichir, raffiner et diversifier les programmes innés en y incluant ces expériences : il est douteux que ces fonctions résumées ci-dessus jouent un rôle important chez les animaux, à l'exception, peut-être, de l'abeille. (Jacques MONOD, voir biblio) 

*"Il devrait être entendu cependant que de parler des insectes en termes de psychologie humaine, comme j'ai eu le tort de le faire çà et là et l'aurais encore, c'est du pittoresque, de l'humour, de la plaisanterie, de la littérature...et non l'expression d'une réalité qui est impénétrable et, sans doute, le restera. "Psychologie animale" même est une expression qui ne convient pas." (Jules SAGERET, voir biblio) 

*Plusieurs averroïstes de la Renaissance, comme Cardan, voyaient dans l'instinct des animaux une participation à l'intelligence universelle. (Cyrano de BERGERAC) 

*L'abeille sent l'apiculteur qui a peur. C'est la frayeur odoriférante, même si celle-ci ne se manifeste pas extérieurement. 

*J-H.FABRE refusait la confusion entre les sociétés animales, celle des abeilles par exemple, et les sociétés humaines. Mieux, il voulut "laisser la parole à la bête, plus éloquente", pour contrecarrer des idées fausses (Alix DELAGE) 

*REAUMUR avait noté que les abeilles pouvaient commettre une erreur dans la construction d'une alvéole mais, dans ce cas, elles corrigent leur faute en modifiant les formes ou la longueur des arêtes voisines. (Alix DELAGE,voir biblio) 

Les belles images :

*L'abeille bourdonne jusqu'à ce qu'elle se pose sur la fleur. Dès qu'elle commence à sucer le miel, c'est le silence complet. Tant qu'un homme discute des doctrines et des dogmes, c'est qu'il n'a pas goûté au nectar de la foi véritable. Mais dès qu'il l'a goûté, il garde le silence (RAMAKRISHNA, in Th. MONOD, voir biblio) 

*E.L. BOUVIER fit une communication à l'académie des sciences (7 mai 1906) selon laquelle deux colonies d'abeilles avaient nidifié en plein air à Paris ; leur construction sur la fourche des arbres était tellement intelligemment élaborée que toutes les deux furent ensuite installées au muséum. (M.MAETERLINCK, voir biblio) 

*"L'esprit de la ruche , ce sont des tropismes ou des reflexes, réactions obligatoires inscrites dans le système nerveux de façon innée et dont l'infaillible succession en chaîne assure pièce à pièce un comportement adapté que l'insecte ne dirige nullement, ce sont des effets de masse spécifiques encore mal connus, des nourritures ou des hormones sociales" "La ruche peut sous certains aspects passer pour un super organisme possédant un milieu intérieur constant jamais soumis à une homéostasie sociale." (Paul CHAUCHARD , voir bibliographie) 

*L'allemand BETHE, de Strasbourg, après une étude longue et approfondie des fourmis et des abeilles décida qu'elles menaient une vie purement soumise aux reflexes, et accomplissent simplement comme des machines tous les actes qui paraissent si intelligents (HOWARD, voir bibliographie)  

*"L'insecte social, qui fournit les plus stupéfiants exemples d'intelligence spécifique, reste une unité biologique, un "individu". (Th.MONOD, voir biblio) 

*"L'idée que les abeilles fonctionnent une fois pour toutes comme des machines réglées à l'avance est entièrement fausse. En vérité c'est beaucoup plus compliqué. Nous avons à faire à un groupe social qui "connait" les difficultés et se révèle capable de résoudre les problèmes qui lui sont posés. Il ne s'agit donc pas d'un procédé lié "machinalement" à l'instinct, mais d'une activité d'un ordre supérieur. Je ne voudrais pourtant pas parler d'intelligence, car elle suppose beaucoup d'autres qualités."(Remy CHAUVIN) 

*"L'esprit de la ruche, cette chimère" "l'instinct c'est l'ombre formidable de l'infini sur nous" "L'abeille domestique et la fourmi possèdent, seules, un cerveau relativement lourd et sinué" (J.G.MILLET, voir bibliographie 2) 

*"Qu'est-ce donc que l'opposition entre l'intelligence et l'instinct ?*
 Une barrière que nous cherchons à briser comme toutes les barrières" (G.BOHN)

*Ce qu'il y a d'essentiel dans l'instinct ne saurait s'exprimer en termes intellectuels, ni par conséquent s'analyser - L'instinct est sympathie - (Henri BERGSON)

* Instinct : conscience collective, perception intuitive de l'ordre implicite (Pierre-Jean BERNARD , votre serviteur) 

L'abeille dans les langes !

Le caractère d'une abeille ne dépend ni de son ADN ni d'une imprégnation culturelle lorsqu'elle est adulte. Gene Robinson (université de l'Illinois) a constaté que c'était au stade larvaire que les abeilles acquièrent leur caractère. Mais pour l'instant le chercheur n'a pas découvert comment le mode opératoire des ouvrières agit sur les larves (revue "le point" nr. 2253)

Réflexion ? 

Pour éviter de se percuter à l'arrivée et au départ de la ruche au niveau du trou d'entrée, les abeilles sortantes marchaient plus haut le long de la face externe de la ruche tandis que celles qui arrivaient se posaient plus bas sur la planchette d'envol. (d'après J.K. KHALIFMAN) 

Griffin (1984) fait remarquer que si les animaux non humains ont une pensée consciente et des sentiments subjectifs, alors nous devrions être capables de nous en rendre compte en interprétant les signaux utilisés pour communiquer ces pensées et sentiments aux autres animaux. En ce qui concerne les insectes, des données indiquent que ces animaux, en particulier les insectes sociaux, communiquent de manière réfléchie. Jeffrey A.LOCKWOOD 

Mr. Ed.PERRIER indique que "L'intelligence apparaît déjà dans une foule d'opérations des abeilles et se montre éclatante chez les fourmis". Il serait très embarrassant d'avoir à citer un certain nombre de traits d'intelligence chez l'un ou l'autre de ces insectes sociaux. (in Ch.FERTON, voir bibliographie 2) 

"Konrad (LORENTZ) prétend que la psychologie humaine a beaucoup à apprendre de la psychologie animale et qu'il n'y a pas de différence sensible entre ces deux branches de la science." (Alec NISBETT in Konrad LORENTZ, voir bibliographie 2). 

"La science héréditaire de l'instinct est une des conceptions que les faits imposent, mais que certains se refusent encore à admettre parce qu'ils ne voient pas le moyen de l'expliquer par un mécanisme correspondant à la psychologie humaine. La Nature est-elle donc nécessairement enfermée dans les bornes de notre savoir ? L'intelligence humaine n'est-elle pas qu'une de ses mille émanations et est-il logique qu'un des éléments du contenu puisse et doive nécessairement concevoir tout le contenant ? (Maurice THOMAS , voir bibliographie 2). 

Une abeille qui mémorise le chemin d'un champ de fleurs à sa ruche commence par percevoir la réalité du trajet, puis par intégrer cette réalité dans ce qui constitue sa mémoire avant de faire ressortir l'information sous forme virtuelle (pensée) et de s'en servir pour ses besoins (José CITA, voir bibliographie 2) 

Psychisme collectif : 

Chez les insectes sociaux, abeilles, fourmis et termites, le polypsychisme n'a plus de substratum nerveux ni humoral. "L'esprit de la ruche" ou de la termitière est une réalité d'un autre ordre... Tout ce que nous pouvons dire, c'est que le comportement de l'insecte communautaire présente quelque ressemblance avec certains aspects de paranormal humain. (Robert TOCQUET, voir bibliographie) 

La mémoire des abeilles : 

"On avait posé en automne, du miel sur une fenêtre, les abeilles y vinrent en foule : on enleva le miel, et le contrevent fut fermé tout l'hiver ; au printemps suivant, lorsqu'on le rouvrit, les abeilles y revinrent, quoiqu'il n'y eût point alors de miel sur la fenêtre... un intervalle de plusieurs mois n'avait point effacé l'impression reçue" (François HUBER, in " nouvelles observations sur les abeilles " 1814) 
 

Abeille : un cerveau multitâche :

Au coeur de son cerveau de millimètre cube constitué de quelques centaines de milliers de neurones, l'abeille abrite des structures en forme de champignons : les corps pédonculés. Ils sont impliqués dans l'apprentissage et la mémorisation ; leur taille serait liée à la socialité des insectes et à la maîtrise d'un répertoire cognitif très étendu. Car l'abeille a plus d'un tour dans son sac, les chercheurs lui en reconnaissent même 59 !  ("science et vie" , mars 2011, nr. 1122) 

Oh ! Pau de sèn qu'emé l'escaupre
Furnant la mort, creson de saupre
La vertu de l'abiho e lou secrèt doù méu.

 

Oh ! Insensés qui, avec le scalpel
Fouillant la mort, croient savoir
La vertu de l'abeille et le secret du miel. 

F. Mistral in "Mireille" chant troisième.

Émotive :

Une expérience révèle l'émotivité de l'abeille, elle peut connaître un état anxieux. L'abeille peut manipuler des concepts abstraits, ce que l'on croyait réservé aux primates (Martin GIURPA,  "science et vie" , janvier 2013)

Le temps :

"Nous savons qu'une abeille bourdonne en volant. Et lorsque nous entendons le bourdonnement, nous voyons déjà en nous l'abeille... et nous la cherchons des yeux pour confirmer cette association dont le souvenir s'est ancré en nous.

Nous serions très surpris de voir, tout près de nous, une abeille voler silencieusement..."
(Sur les épaules de Darwin, les battements du temps" J-C.AMEISEN - LLL.France inter)

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