Genre d'insectes hyménoptères de la famille des Ichneumonidae, de la sous-famille des Ophioninae.
Parasite les chenilles des anciens Bombycides et surtout les Noctuélides.
Endoparasite de chenilles diverses.
Il dépose ses oeufs dans les larves vivantes, les chrysalides ou les oeufs.
La tarière est courte et peut servir d'aiguillon à la piqûre douloureuse.
Ophion obscuratus, l'imago...
...et gros plan de la tête
où l'on voit les très grands ocelles (au nombre de 3).
Les ocelles jouent un rôle dans l'appréhension de la luminosité.
(15 mm) est un parasite des nids de mégachiles (abeilles) et chalicodomes.
On ne connait que des femelles en France, reproduction par parthénogenèse (L.Berland).
Il parasite les chalicodomes ((Chalicodoma sont des abeilles généralement velues) des murailles, des hangars et des galets.
Les larves attaquées avec la tarière ne sont pas tuées mais mises en léthargie et ensuite mangées petit à petit car elles ne se décomposent pas.
Il y en a quatre autres espèces en France.
Sur ces images on voit un Leucopsis gigas inspecter les nids des osmies et mégachiles operculés.
24.06.2019 Ce Leucopsis n'a pas dû trouver son affaire car il est reparti peu après...
Leucopsis gigas
La tarière (14 mm) de ce Leucopsis est repliée sur le dos dans un fin canal (photo ci-dessus et photos 2 et 4 ci-dessous.
En entomologie, l'oviscapte ou ovipositeur (noms masculins) est l'appendice abdominal, généralement long et effilé, à l'aide duquel de nombreuses femelles d'insectes (en particulier chez certaines espèces d’Hyménoptères parasites, proches des guêpes) déposent leurs œufs dans les endroits les plus favorables à leur incubation.
Cet organe sert aussi souvent à percer des végétaux, le sol ou les larves d'autres insectes ; dans ces cas, on le désigne par le terme tarière, en référence à l'outil. (wikpedia)
Elles creusent le sol à la recherche de larves de coléoptères Cetoniidae (en particulier Cetonia aurata).
Ensuite elles parasitent les larves en pondant leurs oeufs sur elles pour nourrir leur progéniture.
La larve de cétoine parasitée par la Scolie hirsute
(Scolia hirta).
Selon J-H.FABRE, le volume de cette larve est 600 à 700 fois supérieur au ver que la scolie dépose dessus ! De quoi bien se ravitailler !
Scolie hirsute sur fleurs de sedum spectabile 16.09.2017 - T 26°
Accouplement.
Elles virevoltaient l'une autour de l'autre et se posaient pour un bref contact, mais après deux heures d'observation je ne les ai pas vues s'accoupler vraiment immobiles. 16.09.2017
Les Eumenes sont des guêpes solitaires qui construisent des nids de terre en forme d'urne, raison pour laquelle on les surnomme "Guêpes potières" ou "maçonnes".
Les Eumenes approvisionnent leur nid avec des petites chenilles qui sont conservées vivantes pour les larves.
L'oeuf est suspendu par un filament à la paroi de la cellule au-dessus des proies pour être en sécurité.
EUMENES PAPILLARIUS mâle
sur fleurs de sedums spectabiles - Septembre - 10 mm -
"Costume de guêpe, mi-partie noir et jaune, taille élancée, allure svelte, ailes non étalées à plat pendant le repos, mais pliées en deux suivant la longueur ; pour abdomen, une sorte de cornue de chimiste, qui se ballonne en cucurbite et se rattache au thorax par un long col, d'abord renflé en poire, puis rétréci en fil ; essor peu fougueux, vol silencieux, habitudes solitaires ; tel est le sommaire croquis des Eumènes."
(Jean-Henri Fabre "souvenirs entomologiques")
EUMENES PAPILLARIUS sur sedum.
Toute une variété de taches jaunes
pour lesquelles y faut s'y retrouver pour différencier les espèces !
L'urne de l'eumene contre un mur exposé plein sud 24 septembre.
Largeur 4 mm - hauteur 5 mm
avec un petit caillou pour obturer !
Urne ouverte le 03.10, imago né.
Une autre urne d'Eumene construite sur la tige d'une fleur de lavande - 10 mm - 04.06.2018.
La femelle remplit l'urne de chenilles de phalènes pour la future larve.
L'urne de l'eumène avec les chenilles paralysées.
Extrait de "l'architecture animale" de Karl Von Frisch
éditions A.Michel 1975.
Hyménoptères
Leur caractéristique principale est d'être
des prédateurs exclusifs d'araignées.
Je n'ai pas pu donner une suite car le pompile absent un long moment s'est fait chiper l'araignée par des fourmis rouges !
Le pompile et l'araignée Nemesia sp. ( Nemesiidae)
Quelques photos du pompile à l'ouvrage - septembre - terre battue - Marignane.
Araigné Nemesia sp ( Nemesiidae)
CRYPTINE
Elles pondent leurs oeufs dans les chenilles des papillons ou même dans les araignées. Lorsqu'elles éclosent, les larves se nourrissent de leurs hôtes.
Cryptine femelle, tribu des crytinis , seule femelle d'ichneumon avec tarière.
GORYTES PLANIFRONS
Gorytes est un genre de guêpe apoïde dans la famille des guêpes crabonides .
Gorytes planifrons - fouisseur - en train de dégager de la terre meuble
dans une jardinière en la dégageant avec ses pattes postérieure..
Vespula germanica
(Guêpe germanique ou guêpe européenne)
Le nom de la guêpe germanique a été donné par Fabricius en 1793 (appelé alors Vespa germanica) car le spécimen type (représentant porte-nom de l'espèce) provenait d'Allemagne avec la mention "Kiliae" (qui est peut-être une référence latine à une localité ?).
Ce type est malheureusement aujourd'hui perdu. Bruno DIDIER (OPIE)
D'après ce que j'ai observé cette guêpe n'est pas agressive et lorsque je donne du sirop aux abeilles en automne elles se fréquentent sans heurt et s'ignorent (avec moi aussi !) comme avec le bourdon terrestre dont j'ai déjà parlé.
Grosseur d'une abeille.
Construit son nid sous terre ou dans un lieu sombre et dissimulé en papier solide.
On peut la confondre avec "Vespula vulgaris" et autres guêpes,
une histoire ennuyeuse de points ou de taches
en les voyant de face ou de profil !
Vespula atypique sp. vu de face.
VESPULA GERMANICA femelle. 01.11.2016.
"Le venin des guêpes semble contenir un mélange d'histamine, d'hydroxytryptamine et d'autres substances toxiques, en même temps que l'enzyme hyalurodinase." (V.B.Wigglesworth)
Vespula germanicaen octobre
14.10.2021 Guêpe acrobate sur fleur de fenouil.
Un nid de guêpes sylvestres dans la forêt. Luberon (04)
Samedi 19 décembre 2015 - 11 h 55
température 14° - ciel très nuageux - vent nul.
J'ai observé sur la soucoupe de ravitaillement des abeilles un bourdon terrestre (Bombus terrestris) - femelle- venant s'inviter au repas des mouches à miel.
J'ai commencé mon observation à 11h55.
Le bourdon était déjà en place et il s'est envolé, bien chargé à 12h20 soit un restauration d'une durée d'une bonne demi-heure !
Je croyais qu'il n'allait pas pouvoir décoller ! Il est revenu au banquet au bout de 8 minutes et, sachant qu'il vole à la vitesse de 3 m seconde, soit environ 11 km heure, son nid ne devait pas être loin d'ici compte-tenu du temps pour se débarrasser de sa cargaison.
Comme vous pouvez le constater sur ces photos, c'est l'entente cordiale entre ces hyménoptères.
Sur une photo on voit bien l'abeille en tête-à-tête avec le bourdon.
Nota : avec les températures élevées de cet automne 2015, les abeilles sortent à la recherche de nourriture mais elles entament de ce fait, par leur activité, leurs provisions d'hiver.
Ma soucoupe de miel les aide donc, trois cuillères à café par jour.
Ce sont des abeilles d'une colonie sauvage, étrangère à mon jardin.
1 - Tranquille au début !
2 - Mais entente très cordiale...
3 - Tête contre tête.
4 - Les abeilles se sont données le mot
et le bourdon reste indifférent et placide...
5
6 - Le bourdon tire une belle langue !
Il revient tous les jours, même de bonne heure (8 h)
Tous les jours de retour avec les pattes bien pourvues le 27.12 !
Le 31.12.2015 "Bombus terrestris" était déjà sur la soucoupe à 7h45
alors que le jour n'était pas complètement levé !
À moins d'y avoir passé la nuit ! Il butinait. T 9°
Le 13.01.2016 il y a trois bourdons qui viennent au ravitaillement et les abeilles sont moins nombreuses. Températures +5°/+10°.
Le 02.02.
Comme il fait chaud (19° le 01.02 à 15 h) j'ai arrêté de nourrir les abeilles qui d'ailleurs préfèrent travailler les fleurs écloses (cytise, laurier-tin, jonquilles).
Saviez-vous que la coccinelle aime aussi le miel 02.02 à 11 h.
Les abeilles, comme les frelons, sont inoffensives
lorsqu'elles ne sont pas à la ruche ; ici je les taquine gentiment !
Ils tirent les ficelles !
Pour mesurer les capacités cognitives d’un animal, on lui pose le problème de la ficelle. Saura-t'il faire sortir une friandise de sous une plaque transparente en tirant sur la ficelle qui y est attachée ?
Des oiseaux, des rongeurs et les primates savent.
Lars Chittka, de la Queen Mary University de Londres et ses collaborateurs ont eu l’idée de proposer le test à une abeille sociale, le Bourdon terrestre Bombus terrestris (Hym. Apidé). Face à l’impétrant, une plaque de plexiglas (transparente, obligatoirement) sous laquelle peut glisser un disque coloré muni d’un creux en son centre rempli d’eau sucrée et attaché à une ficelle qui dépasse de la plaque, soit une «fleur-tiroir». Aucun individu ne réussit d’emblée ; il faut une formation, délivrée par un entomologiste.
Au bout du compte et si c’est un malin, il (le bourdon) tire la ficelle en la prenant avec ses pattes et ramène à lui sa récompense.
Surprenant. Ce spectacle parfaitement absurde a fait rire les chercheurs (ce dont le bourdon n’a eu cure, pense-t-on). Puis nos expérimentateurs ont offert ledit spectacle à 25 bourdons naïfs à la fois. 60% des spectateurs ont su tirer la ficelle d’emblée. Démonstration d’un apprentissage social. Encore plus surprenant. Introduisant 1 unique bourdon «savant» dans 3 colonies, les chercheurs ont suivi la capacité des congénères à réussir le test en les introduisant dans une cage avec 4 «fleurs-tiroir». La connaissance du «truc» se diffuse – jusqu’à plus de la moitié de l’effectif - et se maintient même après la mort des instructeurs. Apprentissage culturel. Encore plus fort. Les abeilles sociales d’une colonie, avec leur cerveau tout petit, sont donc bien capables d’améliorer leurs techniques d’affouragement.
Source Alain Fraval - INRA et OPIE - Revue "Insectes" - "les épingles" - nr 1109.
"Anthophora" vient du latin qui veut dire "favorable aux fleurs"
Abeille solitaire
Anthophora affinis sur ciste cotonneux - avril
ANTHOPHORA PLUMIPES Anthophore aux pattes poilues
"Anthophora plumipes", abeille sauvage de la famille des apides creuse des galeries dans les talus ou les vieilles constructions
Sur jonquille - jardin 06.03
ANTHOPHORA Sp
En général les mâles ont des marques faciales jaunes ou de couleur plus pâle, ils peuvent également avoir des pattes ou des poils particuliers.
Anthophora femelle sp. - mars -
CALIROA CERASI (Tenthrède limace)
Tenthrède limace (Caliroa cerasi) est une espèce d'insectes hyménoptères de la famille des Tenthredinidae.
La larve ressemble à une limace.
Lors de sa dernière mue, la larve abandonne son exuvie noire et se prépare à la nymphose en rejoignant le sol.
Caliroa cerasi - La larve de cette tenthrède ronge l'épiderme des feuilles d'un certain nombre d'espèces végétales, notamment des arbres fruitiers.
Ici sur feuille de mauve.
EUPELMIDAE SP
Hyménoptères Chalcidoidea
Sont prédatrices d'œufs ou de larves
d'insectes ou d'araignées.
EUPELMIDAE SP. 23.03.2019. sur feuille de jacinthe
HYLAEUS COMMUNIS
HYLAEUS COMMUNIS femelle posé sur une feuille de ronce - 07.07.2014 - 7-8 mm. Marignane (13)
Sur liste rouge -protégé.
ISODONTIA MEXICANA (Sphex du Mexique)
Hyménoptère non agressif
est originaire d'Amérique du Nord et a été importée dans les années 1960.
Elle est restée cantonnée dans le Midi de la France pendant plusieurs années.
Elle aurait profité de la canicule de 2003 pour traverser le Massif Central et se répandre peu à peu sur le territoire.
On la rencontre aussi en Suisse, Italie, Espagne et désormais dans des localités de plus en plus au Nord et à l'Est de l'Europe. (source : Wikipedia - merci)
"Isodontia mexicana" sur menthe aquatique -
août - Luberon (04) - prairie humide
Saint-Martin-les-eaux - altitude 380 mètres.
Présent dans le bassin méditerranéen et Afrique du Nord - s'attaque aux Tettigoniides, famille d'insectes hémiptères, homoptères renfermant les genres tettigonie, grillons et voisins.
Elle se nourrit du nectar des fleurs.
Les femelles sont plus grosses que les mâles et naissent plus tard.
"Isodontia mexicana" sur menthe aquatique -
août - Luberon (04) - prairie humide
Saint-Martin-les-eaux - altitude 380 mètres.
TENTHREDO MARGINELLA (Tenthrède de la menthe)
Mouche porte-scie
Règne : Animalia
Embranchement : Arthropoda
Classe : Insecta
Ordre : Hymenoptera
Famille: Tenthredinidae
Espèce : Dolerus ferrugatus
Sur feuille de centranthe rouge à quelques jours de différence de leur évolution.
Marignane 13 - 4 avril
Ici au revers d'une feuille le matin.
Dans la journée, ces larves descendent au pied de la plante.
Une autre à un stade plus avancé
On appelle aussi ces larves d'hyménoptères, des fausses-chenilles. Elles tissent un cocon de soie sur la plante nourricière, ou à terre sous la mousse et les feuilles, ou encore dessous la surface de la terre.
Gros plan d'une larve - septembre
DOLERUS FERRUGATUSUne position caractéristique
ARGE ROSAE sur rosier
Ces «S» sur le palenchyme d’une feuille de rosier sont des larves d’Arge rosae de type éruciforme (Tenthrédinoïdes).
C’est la larve d’un hyménoptère qui peut être confondue, à première vue, avec une chenille de lépidoptère.
Peu nuisible : à deux, ils ont mis trois jours pour manger une feuille de mes rosiers !
Mais il arrive aussi qu'elles soient nombreuses et les rameaux sont vite dénudés.
ARGE PAGANA sur rosier - 29.08.
Arge pagana, la mouche à scie villageoise ou tenthrède du rosier est une espèce d'insectes hyménoptères symphytes de la famille des argidae.
Les bourdons, genre Bombus, sont des insectes sociaux volants
de la famille des Apidae
C'est une grande difficulté d'identifier les bourdons sur des photos car il faut parfois la loupe binoculaire pour les départager.
Les couleurs sont aussi parfois changeantes pour la même espèce.
Mes identifications sont donc sous toute réserve et si vous constatez une erreur ne vous gênez pas pour me la signaler.
Merci.
BOMBUS AGRORUM PASCUORUM
Le bourdon des champs (Bombus pascuorum agrorum), le plus commun des bourdons du début du printemps jusqu'à l'automne.
Fréquente les prairies, champs, jardins et parcs.
Construit son nid au sol protégé par des feuilles et des brindilles mais aussi parfois dans un endroit insolite, comme à l'intérieur d'un objet rembourré abandonné (vieux matelas !).
C'est un excellent fécondateur des fleurs, très utile au jardin et au verger.
Il existe de nombreuses colorations de "Bombus pascuorum agrorum" ce qui peut porter à confusion pour les déterminer.
C'est pour cette raison que j'ai ouvert deux pages sur ce bourdon pour montrer les diverses variantes de sa robe.
Bombus agrorum pascuorum sur fleur de chardon 25.08.
Le bourdon des champs "pascuorum agrorum"
possède une langue longue de 10 mm à 15 mm.
Sur fleur de ronce - juin
Bourdons Pascuarum sur du sédum spectabile
septembre - jardin
Bombus pascuorum agrorum, une autre couleur sur un lamier - mars
Celui-ci a une belle toison blanche.
Remarquez la boule de pollen à la patte arrière gauche.
Sur sédum spectabile - septembre
Le bourdon des champs est souvent la proie des araignées à l'affût,
comme ici par une "araignée-napoléon" sur un épi de lavande - 21 juin
"Les bourdons sont très utiles aux cultivateurs car ils aident à la fertilisation du trèfle ; certaines variétés de trèfle telle que le trèfle rampant (trifolium repens) et le trèfle incarnat (trifolium pratense), sont presque entièrement fertilisées par les bourdons.
Des expériences ont montré que vingt têtes de trèfle rampant produisaient, dans des conditions normales, 2290 graines alors que vingt têtes mises à l'abri des bourdons, n'en produisaient aucune." (E.L.Grant Watson)
Bombus agrorum sur asters - 29.09
Bombus agrorum pascuoarum sur aster - 23 septembre
Bombus agrorum sur asters
Bombus agrorum et halicte sur centaurée.
Bombus agrorum sur trèfle incarnat "Trifolium pratense". 12.05
Les bourdons sont les seuls à fertiliser ces plantes.
"D'autres bourdons sont blonds, le dessous de leur corps n'a que des poils que de la plus pâle nuance de citron, et le dessus de leur corselet a des poils un peu roux.
Entre les blonds il y en a de plus pâles et de plus rougeâtres" (Réaumur)
La reine de bourdon après avoir hiverné, fonde toute seule la colonie annuelle.
C'est elle qui commence l'édification du nid et l'approvisionne en début de la belle saison, mars/avril.
La colonie d'un bourdon des champs n'est pas importante, de 30 à 40 individus.
Sa langue est une des plus longues parmi les bourdons : 10 à 15 mm
Vole du début du printemps jusqu'au mois d'octobre.
Le nid est installé le plus souvent à la surface du sol, dans un trou, du bois mort ou sous des touffes d'herbe. La colonie peut atteindre une centaine d'individus. En octobre, toute la colonie disparaît après la mort de la vieille reine, seules en réchappent les jeunes reines fécondées par les mâles ; elles cherchent un abri pour y passer l'hiver, dans un trou de mulot, par exemple.
Les nouvelles reines fonderont chacune leur propre colonie
Ne pas détruire les nids de bourdons, ils ne sont pas dangereux du tout, ils ne piquent pas.
BOMBUS MUSCUORUM
BOMBUS MUSCUORUM
Bombus muscuoarum sur sédum spectabile - septembre
Bombus muscuoarum sur sédum spectabile 21.09
L'abeille sauvage est vitale pour les cultures :
"Miser sur les abeilles domestiques pour produire melons, amandes ou café est un mauvais calcul.
D'après les résultats d'une étude internationale, leur participation à la pollinisation des plantes serait en effet marginale par rapport à celles des abeilles, papillons, mouches et autres pollinisateurs sauvages." In revue "science et vie" - A.D - nr.1148
Dépendance :
"L'aconit est fécondé par les bourdons et par eux seuls ; aussi ne trouve-ton pas d'Aconit dans les régions sans bourdon.
Les bourdons peuvent vivre sans Aconit, mais l'Aconit ne peut pas se reproduire sans bourdon" (Jules CARLES)
Photo Chris B.
BOMBUS SYLVARUM
BOMBUS SYLVARUM - mâle - sur sedum spectabile - 25.09.
Bombus sylvarum sur sédum spectabile 25.09.2013.
BOMBUS SYLVARUM sur chardon.
Vieux bourdon en fin de saison - 24.10.2013.
On savait les pesticides néonicotinoïdes dangereux pour les abeilles, on sait maintenant qu'ils menacent le processus de pollinisation.
En effet, une nouvelle étude (1) de la Royal Holloway University of London publiée le 18 novembre 2015 vient de démontrer pour la première fois un impact direct d’un pesticide de la famille des néonicotinoïdes (classe de pesticides qui agit sur le système nerveux des insectes) sur la pollinisation des pommiers par les bourdons, l'un des pollinisateurs essentiels de l'arbre fruitier en question. (Michèle Rivasi, Bruxelles, Belgique)
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